dimanche 29 mars 2015

Salon du Scooter de Paris 2015


les scooters à l'essai nous attendent

    Vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mars 2015 avait lieu la 6ème édition du Salon du Scooter de Paris à l'Aquaboulevard, doublé également par les City Days permettant à tout un chacun (ayant les autorisations nécessaires) d'essayer 3 scooters parmi une sélection de 80. Bien évidemment, j'y suis allé.

    Tout d'abord, si vous voulez avoir des détails sur ce qu'est ce salon et comment s'y inscrire, je vous invite à aller consulter mon article sur l'édition de 2012 ici. En effet, dans l'article d'aujourd'hui, je vais plus me concentrer sur les différents modèles que j'ai essayés.

    L'un des modèles qui devait être proposé à l'essai et qui a probablement attiré beaucoup de monde sur le salon, c'est le Quadro 4D, le scooter 4 roues qui est censé arriver cette année sur le marché. Malheureusement, comme lors de l'arrivée du 3 roues de Quadro, la marque a fait faux bond aux organisateurs du salon, en faisant par le même coup plein de déçus, dont moi... Et ce coup-ci, le Quadro 4D n'était même pas exposé dans le salon... Vous pouvez d'ailleurs voir sur la liste des modèles à l'essai qu'il y a eu du remaniement jusqu'au dernier moment.

la liste des scooters à l'essai
    Le parcours d'essai est toujours le même : un parcours assez court en ville, parfait pour les scooters urbains, mais qui ne permet que de se faire une première idée lors de l'essai d'un scooter plus polyvalent.

le parcours d'essai
    Normalement, il est possible d'essayer 3 scooters par personne au maximum, mais comme l'équipe organisatrice est super sympa, il suffit de leur demander gentiment, et s'il n'y a pas trop de monde, on peut en essayer plus. Pour ma part, j'ai pu en essayer 4.

ma fiche d'essais

Le Yamaha Tricity

    Le Yamaha Tricity (ou son clone le MBK Tryptik) est clairement un tricycle urbain réservé pour les petits gabarits. En effet, il n'est pas plus large qu'un scooter classique à 2 roues, et même moi qui ne fais qu'1m69 pour 65kg, je m'y suis senti à l'étroit... En plus, assis dessus, je pouvais poser mes pieds par terre à plat. Bon, il est vrai que je suis habitué à rouler chaque jour avec un Gilera Fuoco 500...

le Yamaha Tricity
    En dehors de çà, l'une des choses qui m'ont également gêné sur ce scooter, c'est le système de freinage intégral. Mais c'est peut être parce que çà freine fort tout de suite, et donc qu'il faut s'y faire avec le temps.

le Yamaha Tricity
    Mais il reste quand même un scooter correct. Et puis c'est un Yamaha, gage de fiabilité et de longévité.

Le GOVECS GO! S3.4

    Le GOVECS GO! S3.4 est un scooter électrique équivalent 125cc. Il est donné pour une vitesse maximum de 85 km/h et une autonomie de 50 à 70 km, en fonction de la conduite du pilote. Je dis "donné", mais comme tout véhicule électrique, il n'est pas peu cher : 6830€, quand même ! 

le GOVECS GO! S3.4
    Bon, alors la position de conduite est bien celle d'un petit scooter urbain. Personnellement, je ne savais pas trop où mettre mes pieds. Le tableau de bord est spartiate, les commodos ne tombent pas naturellement au bout des doigts. On est bien loin du Vectrix par exemple, mais ce n'est pas non plus le même prix. Par contre, c'est bien un scooter électrique : çà accélère fort tout de suite !

    Côté technique, on nous garantie que la majorité des pièces proviennent d'Europe et sont assemblées en Europe. Au passage, GOVECS est une marque allemande. La batterie est produite par Samsung. Selon le constructeur, il faudra faire 50000 km avec avant de constater les premières baisses de capacité de charge. Samsung est capable de ne changer que les cellules défaillantes.

Le Honda Forza 125

    C'est un scooter qui fait beaucoup parler de lui : il est le modèle qu'Honda sort pour lutter contre l’hégémonie du Yamaha X-Max 125. Et il est vrai qu'au niveau du design, le Forza 125 est très réussi et dans l'ère du temps.

le Honda Forza 125
    Il a de nombreux atouts pour lui, et parmi ceux-ci un que n'a pas son concurrent : le idling stop. C'est la technologie stop & start de Honda, celle déjà présente sur le PCX.

le Honda Forza 125
    On peut le regarder de tous les côtés, il est vraiment élégant, surtout dans sa finition blanche et bleu électrique. Le tableau de bord est complet, clair et lisible.

le tableau de bord du Honda Forza 125
    La selle est plutôt accueillante. Et il est vrai que sous l'angle ci-dessous, il rappelle fortement le X-Max...

le Honda Forza 125 de l'arrière
    Le coffre est grand : il permet de ranger 2 casques intégraux. Et ce n'est pas juste un dire de vendeur : on a essayé ! Il est plongeant sur le devant, mais compartimenté sur le milieu.

le coffre du Honda Forza 125
    L'éclairage est très moderne. Les clignotants avant sont intégrés aux rétroviseurs. Le pare-brise est réglable sans aucun outils et avec une seule main. A voir comment le système vieillira... 

l'éclairage avant du Honda Forza 125
    Dynamiquement, c'est un très bon scooter. Il est péchu. Bon, si vous activez l'idling stop, il se peut que vous ne soyez pas le premier à démarrer au feu... Mais est-ce vraiment utile ?

la fiche du Honda Forza 125
    Clairement, je pense vraiment que ce coup-ci, Honda a réussi à proposer un vrai concurrent au X-Max 125. Et la concurrence, çà a toujours du bon pour nous.

L'Eccity Artelec 670

    L'Eccity Artelec 670 (et oui, c'est son nom...) est un scooter électrique équivalent 125cc, comme le GOVECS S3.4. Par contre, il est donné pour une vitesse maximale de 100 km/h et une autonomie de 75 à 120 km, toujours en fonction de la conduite du pilote. Et son prix n'est pas tout à fait le même que le GOVECS : 7990€ ! C'est quasiment le même prix qu'un Gilera Fuoco 500 neuf qui, lui, vous assurera une vitesse de pointe de 160 km/h et presque 300 km d'autonomie !

la fiche de l'Eccity Artelec 670
    Le coffre peut accueillir un casque jet.

le coffre de l'Eccity Artelec 670
    Et c'est toujours bien un véhicule électrique : il pousse encore plus fort que le GOVECS ! Et selon moi, il pousse même plus vite au démarrage que mon Gilera Fuco ! Bien évidemment, j'ai fait ces tests en position éco désactivée. Cette dernière permet de limiter les performances de l'engin afin d'en augmenter l'autonomie.

le tableau de bord de l'Eccity Artelec 670
    Ce qui est marrant, c'est qu'on nous garantie également que cette machine est majoritairement d'origine européenne. La durée de vie de la batterie avant de constater ses premières faiblesses est également de 50000 km.

l'Eccity Artelec 670

Conclusion

    Ma conclusion est la suivante : pour l'instant, les scooters électriques sont vraiment trop, trop cher (et c'est peu de le dire) pour l'usage limité qu'on peut en faire : un usage urbain exclusivement et sur de petits parcours. En plus, et pour être franc, ils n'ont pas un design attirant, ils ne sont pas au niveau de confort des scooters thermiques de même gamme.


    Encore un grand merci aux organisateurs de ce salon qui nous permettent d'avoir par nous même une bonne vision du marché du scooter. Merci également pour leur disponibilité et leur gentillesse.

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